Le plus clair sont les procédures et les périmètres d’application, le plus précis seront les résultats. Pourtant peu d’entreprises se penchent sur le degré d’exactitude des prévisions faîtes postérieurement au budget.
L’analyse des écarts se fait systématiquement entre le budget et le réel et souvent entre l’estimation d’atterrissage et le budget N-1. Le budget est donc souvent l’alpha et l’oméga de l’analyse menée par les managers et le contrôle de gestion. En revanche il est beaucoup moins courant de s’assurer de la déviation des prévisions effectuées au cours de l’exercice.
C’est très dommage.
D’une part cela peut vouloir dire que les forecasts trimestriels n’ont pas de réel intérêt, d’autre part cela peut signifier que les événements post validation du budget ne sont pas pris en compte.
Pourtant il suffit de regarder les études menées par les grands cabinets d’audits pour se rendre compte que la précision des forecasts permet une meilleure utilisation des ressources et donne un avantage incommensurable aux entreprises qui ont mis en place des indicateurs de performance sur leurs processus.
Si le pilotage de la performance est un enjeu majeur pour les entreprises et si les prévisions régulières participent efficacement à l’atteinte des résultats qu’elles se sont fixées, il apparaît normal de mesurer la pertinence de ces forecasts.